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Gilles Serge Odin présente

Papillons landais :

Illustration des papillons observés de jour autour du 

Musée du Site Géologique de Tercis (près de Dax, Landes)

 

Galerie d'images

 

La galerie présente des illustrations de Rhopalocères regroupés en 6 familles et classés par ordre alphabétique puis d’Hétérocères rencontrés de jour qui appartiennent à une variété de familles classées aussi par ordre alphabétique ; enfin les microlépidoptères sont abordés.

 

abréviations utilisées 

I à XII : mois d’observation, Ch : chenille, Env : envergure, F : femelle, L : longueur, M : mâle.

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Hétérocères rencontrés de jour

 

Les espèces regroupées dans cette page n’ont pas les antennes en massue mais ont été observées actives de jour sur le site d’étude ; elles sont présentées dans l’ordre alphabétique des familles puis des genres et espèces.

 

- Arctiidae

info : il existe une espèce diurne dans cette famille globalement nocturne.

 

Euplagia quadripunctaria, l’Écaille chinée, VII-VIII

info :  en 2018 les premiers spécimens se sont montrés le 25 juillet ; les adultes sont actifs de jour dans les prés ; vus butinant Buddleia, pissenlit ; au repos, les antérieures cachent les postérieures rouge-orangé à 4 taches noires.

Miltochrista miniata, la Rosette, surtout nocturne, vole parfois de jour, IX-X

 

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- Geometridae

info : famille de papillons à l’activité typiquement nocturne avec des exceptions à la fois diurnes et nocturnes voire essentiellement diurnes.

 

Aplocera plagiata, la Triple raie, espèce diurne (et nocturne) VII

 

Camptogramma bilineata, la Brocatelle d’or, espèce diurne (et nocturne), IV-IX C

info : espèce volant de jour si elle est dérangée pour se réfugier sous les feuilles.

Chlorissa viridata, la phalène verte des callunes, parfois active de jour, R

info : l’espèce n’est pas commune sur le site

 

Ematurga atomaria, la Phalène picotée, vol diurne, III-IV

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Epirrhoae rivata, la Mélanite claire, vol diurne, IV-IX

 

Scopula imitaria, la fausse Timandre, un peu active de jour VI-VIII

info : dérangés de jour, les spécimens s’envolent de l’herbe ou des haies ; la ressemblance avec la Timandre aimée justifie le nom d’espèce

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Timandra comae, la Timandre aimée, butine en fin de jour, IV, VIII

info : sur le spécimen au repos les ailes étendues, la grande barre rosée qui traverse les 2 ailes depuis l’apex de l’aile antérieure jusqu’à la moitié de l’abdomen est très caractéristique.

 

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- Lasiocampidae

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Lasiocampa quercus,  le Bombyx du chêne, F, M, VIII

info : le mâle est diurne et vole vigoureusement en plein soleil ; capture délicate ; la femellle est nocturne.

 

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- Lymantriidae

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Lymantria dispar, le Bombyx disparate, F, M, mâle diurne très actif, VII-VIII

info : le mâle n’est pas rare en juillet-août en vol dans les prés, son envergure varie de 35 à 45 mm ; la femelle a été vue inactive sur les troncs notamment en cours de ponte, son seul parcours n’ayant pas dépassé 10 cm entre la sortie de sa chrysalide et sa ponte.

 

Orgyia antiqua, le Bombyx antique (chenille) VI

info : le mâle est diurne, la femelle aptère n’est pas plus mobile que celle de Lymantria dispar

 

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- Noctuidae

info : parmi les nombreux Noctuidae strictement nocturnes présents sur le site, 3 espèces ont été rencontrées de jour, la première, Autographa gamma, bien caractérisée par une tache argentée diagnostique sur l’aile antérieure est commune voletant dans les hautes herbes des prés de jour ; la seconde, Euclidia glyphica, commune, est aussi active que les lycènes au soleil et butine (par ex. Buddleia) ; plus discrète par sa taille l’Arlequinette a une ornementation qui attire l’oeil quand elle vole à l’ardeur du soleil ; elle est aussi attirée par la lumière de nuit.

 

Autographa gamma, le Lambda, actif jour et nuit, III à VIII

 

Emmelia trabealis, l’Arlequinette jaune, diurne (et nocturne), VIII

 

Euclidia glyphica, la Doublure jaune, diurne, IV à VIII C

info : ce noctuidé actif de jour est présent et commun dès le début d’avril sur le site

 

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- Sesiidae

info : famille de papillons diurnes aux antennes sans massue nette ressemblant à des guêpes et butinant au soleil (Buddleia, lavande)

Pyropteron chrysidiformis, F d’après P.Y. Gourvil, la Sésie de l’oseille, Env ≈ 21 mm, au soleil matinal sur feuille de plantain, 19-VI-2020 ; les ailes postérieures sont transparentes et les fémurs des pattes couvertes de poils orangés

- Sphingidae

info : les Sphingidae, papillons appartenant aux Hétérocères, ont parfois des antennes renflées progressivement vers l’extrémité ; leur vol vibrant est semblable à celui des colibris ; quelques espèces sont aussi diurnes que la plupart des Rhopalocères ; d’autres, plus nombreuses, ne sont actives qu’au crépuscule ; on illustre ici les espèces spectaculaires du site d’étude.

 

Acherontia atropos, le Sphinx tête de mort, crépusculaire à nocturne, IX

info : en 2018 le premier spécimen a été approché le 15 juillet ; plus nocturne que crépusculaire, cette espèce parasitant les ruches et dont l’envergure atteint 120 mm, a été observée lors de son repos diurne.

 

Agrius convolvuli, le Sphinx du liseron, crépusculaire à nocturne, VI-IX

info : dès le crépuscule, ce papillon n’est pas rare à butiner les fleurs du jardin ; de jour il se réfugie à l’ombre où il est plus aisé à photographier.

 

Hemaris fuciformis, le Sphinx gazé, diurne, VII, VIII

info : en 2018 le premier spécimen a été approché le 15 juillet ; en plein jour comme le soir ce sphinx n’est pas rare à butiner Buddleia, chèvrefeuille en été.

 

Macroglossum stellatarum, l’Oiseau mouche, diurne, III à IX

info : sphinx le plus commun sur le site, butine en plein jour pendant une bonne partie de l’année du printemps à l’automne.

 

- Zygaenidae

 

Adscita statices, le Procris de l’oseille, F, M, diurne, VII-VIII, R

info : en 2018 le premier spécimen a été observé le 15 juillet ; l’espèce est la seule représentante de la sous famille des Procrininae, les antennes sont pectinées sur 8/10 de la longueur chez le mâle, ce qui caractérise le genre ; l’appareil génital n’a pas été examiné et l’espèce est seulement probable

 

Zygaena trifolii, la Zygène des prés, diurne, V-VI puis VIII-IX

info :  en 2018 les premiers spécimens sont apparus le 24 mai en nombre et des accouplements ont été observés le 27 mai, le 3 juin ; pas d’observation après le 17 juin mais l’espèce a réapparu le 8-VIII sur le site où elle s’est montrée jusqu’à la fin du mois

 

Zygaena trifolii, Zygène des prés, formes aberrantes, R

info : au delà des variations individuelles usuelles dans beaucoup d’espèces, la population de zygènes des prés a livré des spécimens interprétés ici comme ayant une ornementation aberrante. Pour P.Y. Gourville, ces aberrations ne sont pas exceptionnelles.

© 2018 Gilles Serge ODIN

 Créé avec Wix.com

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